"Ceux qui voulaient me briser y sont parvenus..."
extrait de la dernière lettre de Jacques Bouille à sa famille





dimanche 28 novembre 2010

Agglo, toujours



M. Robert Bernard nous a demandé de bien vouloir publier sa réaction.
La voici :



jeudi 11 novembre 2010

Autopsie et prélèvement d'organes


Le corps qui a été rendu à la famille de Jacques BOUILLE est un corps vide, vidé de ses organes.
(voir : le précédent article à ce sujet)
Oui, nous, sa famille proche, enfants et épouse, nous avons dû aussi supporter cette horreur.
Revoir sa dépouille après l’autopsie, son corps mutilé, déchiqueté. Sa fille et moi, nous avons vu son bandage au crâne… Je ne remercierai jamais assez le thanatopracteur qui a réussi à rendre son corps présentable pour que sa famille et quelques amis puissent le revoir une dernière fois.
Oui, la loi française impose cette horreur aux familles des autopsiés. Mais, en plus, elle refuse que les organes du défunt -une fois toutes les analyses faites- soient rendus à la famille, même si cette dernière en a fait la demande.
Oui, au XXIe siècle, en France, une loi aberrante interdit que le corps du défunt puisse reposer dans son intégrité et son intégralité dans son tombeau. Ces organes doivent être incinérés… alors même qu’on nous a interdit d’incinérer sa dépouille ! Suprême absurdité !
Nous sommes confrontés à cette ultime horreur, cette souffrance dévastatrice. Ce ne sont pas là les propos d’une épouse affolée par la douleur, comme certains peuvent se plaire à le croire, mais une réalité tangible revécue chaque jour.
Mais, pour lui, il nous faut savoir aller par-delà la souffrance et l’horreur.

Marie-Antoinette BOUILLE

Rectification


Il n’est pas possible de laisser passer l’analyse faite sur le blog de PUGNACE par BONSENS sans réagir (cf. « le clientélisme, marché noir de la démocratie locale.4. », publié le 28/10/2010).


NON, la mort de Jacques BOUILLE n’est pas la conséquence d’un « système » quelconque qu’ « il » aurait mis en place, elle est la conséquence de son trop long enfermement en isolement dans une cellule de prison, en détention dite provisoire.
Jacques BOUILLE serait sorti de prison à la fin du quatrième mois d’incarcération, il serait aujourd’hui en vie, auprès des siens.

Marie-Antoinette BOUILLE

mardi 2 novembre 2010


Aujourd'hui, tu as soixante-quatre ans. Nous pensons à toi, nous t'aimons.

Ton épouse, tes enfants.





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Est-ce possible ?...

Est-il possible que ton sort ait été scellé sur un terrain de golf ?

M.-A. BOUILLE