"Ceux qui voulaient me briser y sont parvenus..."
extrait de la dernière lettre de Jacques Bouille à sa famille





jeudi 23 septembre 2010

A propos de "l'agglo"


L’adhésion à l’agglo de PERPIGNAN semble revenir sur le tapis. Ce n’est pas la première fois qu’il en est question, les tiroirs de la communauté de communes SUD-ROUSSILLON doivent contenir, peut-être encore, les différentes études faites à ce sujet. Elles pourront servir à nouveau.

J’ai en mémoire une phrase de mon époux déclarant que la communauté, par son intermédiaire, « n’adhérerait pas à l’agglo pour un plat de lentilles
. » Espérons que les raisons de cette adhésion ont des motifs tout à fait louables, que les points de vue des protagonistes parviendront à se rapprocher et surtout que les services offerts par la communauté de communes à ses habitants seront toujours les mêmes, soit parce que l’agglo aura pris les mêmes compétences, soit parce que le financement de ces services ne coûtera pas plus cher si les communes de la communauté doivent les assumer seules. Il faut penser aussi aux personnels.

A l’origine, agglomération et communautés ont été créées pour mettre en commun les outils et les moyens de leur développement. Aujourd’hui, l’agglo est si importante géographiquement que l’on se demande si son ambition n’est pas de s’étendre à tout le département pour devenir le fer de lance de la lutte qui oppose J.-P. ALDUY à Ch. BOURQUIN.

Marie-Antoinette BOUILLE

mardi 21 septembre 2010

Extrait de jugement


Le 16 septembre 2010, la Chambre de l'Instruction de Montpellier a ordonné "main levée de l'obligation faite à Marie-Antoinette ALBERNY épouse BOUILLE lui faisant interdiction d'entrer en relation avec les élus et le personnel municipal de la commune de St CYPRIEN".

lundi 20 septembre 2010

Patrimoine


Dans l’Indépendant du 16 septembre 2010, une lectrice de St. CYPRIEN fait paraître un article conseillant aux amateurs d’art de faire un détour par le petit musée de la ville pour y admirer les différents objets exposés qu’elle trouve remarquables et qui représentent l’art asiatique, l’art précolombien et l’art africain. Bien que l’article ait été coupé, on comprend qu’elle regrette que la ville n’ait pu achever ce qui aurait pu être « le plus beau musée du sud de la France » par la richesse et l’exceptionnelle qualité des œuvres exposées.
Merci à cette lectrice qui rend hommage –consciemment ou inconsciemment– à ce qu’a fait J.BOUILLE pour sa ville avec l’aide et l’accord de ses équipes municipales. C’est reconnaître les mérites d’une action d’élu.

Oui, la ville de St. CYPRIEN possède un patrimoine artistique intéressant et important et les sommes allouées par délibération du conseil municipal à ces achats n’ont jamais représenté qu’entre 5 et 10% du budget communal. On n’a jamais critiqué les 33 millions d’euros de travaux de voirie effectués, seul l’art a prêté le flanc à la critique. Pourquoi ?
J.BOUILLE, dans un discours de mars 2005, lors d’une exposition et de la présentation du nouveau directeur des musées, disait : « … pour ce qui me concerne, étant l’élu de cette ville, ayant, de ce fait, reçu en héritage un patrimoine artistique communal conséquent, j’en suis devenu le gardien naturel, cela a signifié que j’étais tenu de le protéger, de l’enrichir, de le développer, de le mettre en valeur et de le faire connaître… J’en suis le gardien, le dépositaire… mais j’en suis aussi le développeur. Mon inclination naturelle pour l’art rejoint celle de Jean OLIBO, mon prédécesseur, et en amplifie les effets… de gardien, je suis devenu passeur. Ce rôle de passeur -donc d’initiateur- constitue, à mes yeux, la 2è mission du rôle de l’élu… » Et il terminait sur cette phrase : « Demain, au cœur des CAPELLANS, le centre d’art contemporain de St. CYPRIEN aura trouvé sa juste place. »

La structure de ce musée a été faite mais il n’a pas été fini. J.BOUILLE savait fort bien ce que ce musée coûterait à la commune et il avait besoin de subventions (du Conseil Général, de la Région, de l’Etat) pour le terminer. Soutenu dans son projet par le Conseil Général et la Région, il continuait, avec patience et entêtement, à demander, chaque année, à l’Etat une aide que le préfet ne lui accordait pas.
On ne peut que le regretter.

Marie-Antoinette BOUILLE