"Ceux qui voulaient me briser y sont parvenus..."
extrait de la dernière lettre de Jacques Bouille à sa famille





vendredi 14 octobre 2011

... avec l'eau du bain


On reprend les mêmes procédés, et on continue.

Surprenant article paru ce jour dans la presse locale !
Singulière décision de justice qui rend à la commune de St Cyprien des objets pour lesquels un procès en cassation est en cours !

Si l’on comprend bien ce qui est dit, ce serait donc grâce à l’intervention du ministre de la culture… et la justice accède enfin à la notion de « bonne conservation » des objets par la commune, alors qu’elle nous la refuse pour les objets saisis qui appartiennent à notre famille ?


Voici quelques simples constatations, par rapport à cet article :

_ 128 objets ? L’ordonnance de restitution, datant du 15 février 2011, n'en mentionne que 126. Où est l'erreur ?
_ la photographie :
  • une malle rouge avec des tapis. Il a été dit et redit que les tapis appartenant à la commune se trouvaient dans des malles dans les entrepôts. Ces malles n’ont jamais été trouvées au domicile Bouille mais dans des locaux municipaux.
  • les cartons avec les tableaux : il a été dit et redit que des tableaux se trouvaient dans le local-archives et des bureaux de la mairie. En revanche, certains tableaux et objets appartenant à la famille Bouille s’y trouvent mêlés car Jacques Bouille -comme on a déjà eu l’occasion de le dire précédemment : LIEN- prévoyant de faire en 2009 une grande exposition des œuvres de la commune, augmentées d’objets privés, avait apporté à la mairie certaines œuvres lui appartenant.
  • une statuette africaine, parmi d’autres qui sont susceptibles d’être aussi notre propriété.
  • un okimono : « mère et enfant en ivoire et shibayama » : je mets la mairie au défi d’apporter la preuve de la propriété de cet objet qui ne figure pas dans le constat ayant été fait à partir des listings comptables des œuvres appartenant à la commune.
J’affirme aussi (et je le prouve sans cesse ! -mais on ne VEUT pas le voir, et on s'autorise à ne pas le faire) que des objets qui sont notre propriété se trouvent actuellement dans les réserves de la mairie, et ont même été exposés lors des deux Levées de voiles.
Cela a été signalé à la justice de manière formelle.
Alors pourquoi faire soudain exécuter cette décision à présent -soit huit mois après son ordonnance et malgré l'existence d'une action s'y opposant- si ce n’est pour se débarrasser d’un paquet gênant au moment où « l’affaire » prendrait l’eau ?


Il y a litige sur la propriété de certains objets, c’est pourquoi nous contestons, encore aujourd’hui, auprès de la cour de cassation, cette décision des juges de Perpignan qui spolie sciemment des individus de leurs biens personnels.
Sans la moindre considération pour cette contestation, la justice vient de rendre, de manière effective, la mairie de St Cyprien dépositaire et responsable de ces biens, qui ne lui appartiennent pas en totalité... et que la municipalité parle déjà de vendre ! De là, de nouveaux problèmes se posent.

Quel est aussi l’objectif de cet article qui se veut retentissant ?
Sans aucun doute renforcer l’idée un peu émoussée ces derniers temps que Jacques Bouille était bien le voleur qu’on avait voulu en faire…
Mais ce n’est pas le cas, et il faudra bien qu’arrive le moment où la vérité sera rétablie.