"Ceux qui voulaient me briser y sont parvenus..."
extrait de la dernière lettre de Jacques Bouille à sa famille





dimanche 6 juin 2010

Remerciements


Prononcés à l'Eglise, le 24 mai 2010.


Je suis profondément émue de vous voir si nombreux et je vous remercie du fond du coeur, au nom de mes enfants et en mon nom, de votre soutien et de l'amitié que vous manifestez à mon époux et à notre famille.
Lors d'une audition avec les juges, l'une d'elle m'a demandé : "Où sont les amis de Jacques Bouille ?" Vous êtes la meilleure réponse à sa question.
Merci à Jean-Paul M. pour sa remarquable prestation au violoncelle qui aurait tant fait plaisir à Jacques. Jean-Paul et mon époux sont des amis de jeunesse et ont passé leurs récréations au lycée Arago ensemble, Jean-Paul à jouer du piano et Jacques à l'écouter.

Au 21e s, en France, patrie des droits de l'homme, la machine judiciaire tue avant même d'avoir jugé. C'est un aberration que je ne parviens pas à m'expliquer et qui est intolérable.
Je vous demande de penser à nous et de prier pour nous car notre chemin est long et difficile et semé d'embûches.



Merci également à ceux qui laissent des commentaires sur ce blog et qui ont eu une pensée émue et sincère pour Jacques Bouille, et sa famille, un an après sa disparition.


Marie-Antoinette Bouille




=> Quelques articles (Le Monde) :
"On a rogné les ailes du juge d'instruction"
La question de la garde à vue examinée par le Conseil constitutionnel
La querelle de la garde à vue au Conseil constitutionnel par Alain Salles