"Ceux qui voulaient me briser y sont parvenus..."
extrait de la dernière lettre de Jacques Bouille à sa famille





dimanche 29 juillet 2012

Un livre et un article, printemps 2012


ROSE MAFIA de G. Dalongeville :

G. Dalongeville est l’ancien maire d’Hénin-Beaumont qui a été incarcéré presque à la même période que J. Bouille. Sans faire de rapprochement entre sa situation et celle de J. Bouille (si certains s’en étaient empressés, nous ne nous y autoriserons pas davantage aujourd'hui), G. Dalongeville parle avec beaucoup de pudeur de son long temps d’incarcération solitaire. Selon ses dires, il n’a eu droit à aucune visite de sa famille. Quelle abominable torture affective !
Il écrit, en page 191 : « J’apprends aussi, avec douleur, le suicide en détention de Jacques Bouille, maire de Saint-Cyprien, le 24 mai 2009. »
Ainsi, par empathie, cet homme, que nous ne connaissons pas, a éprouvé de la douleur pour un autre "petit" maire, mis en prison comme lui, mais qui n’a pu résister à ce qu’on lui faisait endurer. Il est vrai qu’on a certainement moins de résistance à soixante-deux ans qu’à quarante. Sur le plan humain, G. Dalongeville peut particulièrement comprendre ce que J. Bouille a vécu.



TERRES CATALANES N° 67 Mars/Avril/Mai 2012 :

Un article de ce journal est consacré à « Six petits paradis catalans » et le parc des Capellans est mentionné sur deux pages. Le journaliste cite même les propos de J. Bouille : « Dès le début, j’ai compris qu’il fallait conserver ce patrimoine végétal original. […] »


Jacques Bouille, avec son conseil municipal, l’aide de M. Bertran de Balanda et des employés municipaux des espaces verts, a effectivement choisi de préserver ce parc et de l’embellir, d’en faire ressortir le charme et la sérénité. Le magazine et le rédacteur de l’article ont su lui reconnaître cette qualité.
Malheureusement, le parc de la Prade, promenade appréciée des habitants de Saint-Cyprien (et d’ailleurs !), ne bénéficie pas de la même publicité. Le lieu est, pourtant, tellement agréable ! Mais il est regrettable qu’on laisse sans aucun arrosage durant l’été les platanes, les liquidambars et les ginkgos bilobas… des espèces végétales qui, hélas, sont aujourd’hui en train de mourir de sécheresse.

Y en todas partes he visto
gentes que danzan o juegan
cuando pueden, y laboran
sus cuatro palmos de tierra.
[...]
Son buenas gentes que viven,
laboran, pasan y sueñan,
y en un día como tantos
descansan bajo la tierra.

A. Machado

Crédit aquarelles : Olivia Auri