"Ceux qui voulaient me briser y sont parvenus..."
extrait de la dernière lettre de Jacques Bouille à sa famille





mercredi 15 décembre 2021

Non, J. Bouille n'a pas fait détruire le château des Capellans


    La ville de Saint- Cyprien a la chance de posséder un jardin des plantes « extraordinaire ». Elle le doit à J. Bouille et son équipe municipale de 1989.

    Le bulletin municipal de décembre/janvier 2021 (sic !) fait l'éloge de ce « jardin... extraordinaire ». C'est rendre hommage à celui qui l'a développé et embelli : J. Bouille. Certes, le nom de mon époux est volontairement passé sous silence mais il n'en demeure pas moins que c'est bien à lui que Saint-Cyprien doit, avec l'aide de l'architecte P. Bertran de Balanda, l'aménagement de ce parc réhabilité.

    Toutefois, le « magazine municipal d'informations » -peut-être mal informé- commet une grossière erreur, qu’après une scrupuleuse vérification auprès de personnes compétentes ayant participé au projet, je me dois de rectifier. En page 8, dans le paragraphe intitulé Un jardin à l'anglaise ouvert au public, on trouve : « En 1989, la ville décida finalement de faire du parc de la villa des Capellans un jardin à l'anglaise ouvert au public. La bâtisse fut détruite... ».

1989, c'est effectivement la date de la première élection de J. Bouille en qualité de maire de Saint-Cyprien. Au moins, la date ne peut mentir au sujet de l'équipe qui était réellement porteuse du projet de réhabilitation du parc !... Mais non, jamais, jamais, mon époux n'a fait détruire le château des Capellans ! Il aurait mille fois préféré pouvoir le réhabiliter. Le château avait été malheureusement détruit avant cette date, ce qu'alors, déjà, on n'avait pu que déplorer.

    Imputer un acte à quelqu'un qui ne l’a pas accompli ne relèverait-il pas de la malveillance ?

Cette façon d'agir aurait, certes, des ressorts inavouables mais ferait malencontreusement apparaître au grand jour ce que l'on voudrait cacher.



M.-A. Bouille