Exposition de tapis et tapisseries au musée Desnoyer.
La scénographie a bien mis en valeur les couleurs éclatantes
des tapis. Trente œuvres ont été exposées dans ce petit musée (celui de la
place de la République, plus grand, créé par Jean Olibo, a été rasé
dernièrement) sur les quatre-vingts contenues dans le catalogue dont la presse
locale annonce qu’elles seront vendues ce printemps, ce que ne laisse pas
présumer l’Edito résolument plat.
L’Avant-propos du
catalogue fait un éloge indirect de celui -sans jamais le nommer- qui est à
l’origine de l’achat de ces œuvres comme l’article La Collection des deux experts Pierre et Nicolas Chevalier permet
de le comprendre en mentionnant une date « 2001 ».
Oui, c’est bien Jacques Bouille, maire de Saint-Cyprien de
1989 à 2009, qui a réuni cet ensemble de tapis et tapisseries, lui dont on
s’évertue à taire le nom comme s’il était frappé de "memoriae damnatio"... mais c’était dans la Rome Antique et en d’autres temps. Mais
à Saint-Cyprien, cet usage perdure : serait-ce que... ?
Pour n’oublier personne et rendre à chacun ce qui lui
appartient, d’autres tapisseries, qui ne sont pas exposées, datent de l’époque
du prédécesseur de Jacques Bouille, M. Jean Olibo : particulièrement Orion de Marc
Saint-Saëns.
En tous cas, ces tapis et tapisseries n’ont souffert,
apparemment, d’aucune « maltraitance »,
ils ont été bien conservés et leurs couleurs, comme le soulignent les deux
experts, sont en parfait état. La réalité finit toujours par s’imposer et
s’opposer aux élucubrations (de quelque origine qu’elles soient) qui ne peuvent
être prises au sérieux.