"Ceux qui voulaient me briser y sont parvenus..."
extrait de la dernière lettre de Jacques Bouille à sa famille





mardi 26 avril 2016

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http://www.carrefour-des-patrimoines.net/sites/default/files/styles/large/public/exposition-la-collection-st-cyprien.jpg?itok=LQBnbzp5

Exposition de tapis et tapisseries au musée Desnoyer.

La scénographie a bien mis en valeur les couleurs éclatantes des tapis. Trente œuvres ont été exposées dans ce petit musée (celui de la place de la République, plus grand, créé par Jean Olibo, a été rasé dernièrement) sur les quatre-vingts contenues dans le catalogue dont la presse locale annonce qu’elles seront vendues ce printemps, ce que ne laisse pas présumer l’Edito résolument plat.
L’Avant-propos du catalogue fait un éloge indirect de celui -sans jamais le nommer- qui est à l’origine de l’achat de ces œuvres comme l’article La Collection des deux experts Pierre et Nicolas Chevalier permet de le comprendre en mentionnant une date « 2001 ».

Oui, c’est bien Jacques Bouille, maire de Saint-Cyprien de 1989 à 2009, qui a réuni cet ensemble de tapis et tapisseries, lui dont on s’évertue à taire le nom comme s’il était frappé de "memoriae damnatio"... mais c’était dans la Rome Antique et en d’autres temps. Mais à Saint-Cyprien, cet usage perdure : serait-ce que... ?

Pour n’oublier personne et rendre à chacun ce qui lui appartient, d’autres tapisseries, qui ne sont pas exposées, datent de l’époque du prédécesseur de Jacques Bouille, M. Jean Olibo : particulièrement Orion de Marc Saint-Saëns. 

En tous cas, ces tapis et tapisseries n’ont souffert, apparemment, d’aucune « maltraitance », ils ont été bien conservés et leurs couleurs, comme le soulignent les deux experts, sont en parfait état. La réalité finit toujours par s’imposer et s’opposer aux élucubrations (de quelque origine qu’elles soient) qui ne peuvent être prises au sérieux.