"Ceux qui voulaient me briser y sont parvenus..."
extrait de la dernière lettre de Jacques Bouille à sa famille





lundi 18 octobre 2010

"Agglo" (suite...)



Dans L’Indépendant du 09/10/10, au courrier des lecteurs, paraît un article de M. Robert BERNARD intitulé : « De la fusion… »

En voici l’intégralité :

« Le 29 septembre 2010, le groupe majoritaire de Cabestany a démissionné en bloc en raison de l’obligation qui lui a été faite d’intégrer la communauté d’Agglo. Cabestany est, en effet, une commune « enclavée » dans la communauté d’Agglo Têt-Méditerranée, une situation interdite par la loi. Mais, au fait, comment en est-on arrivé là ?
Petit retour en arrière (évidemment !). Saleilles, jusqu’en décembre 2007, faisait partie de la communauté de communes Sud-Roussillon avec St. Cyprien, Alénya et Latour-Bas-Elne. Elle n’aurait donc jamais dû intégrer l’Agglo car cette intégration isolait de fait Cabestany. Alors, par quel mystère Saleilles a-t-elle pu rejoindre l’Agglo en « enclavant » du même coup Cabestany ? Eh bien, le Parlement a, fort opportunément voté un amendement à la loi en question. Cet amendement donnait, pour une période de six mois, de juillet à décembre 2007, (si je me souviens bien), la possibilité d’isoler une commune afin de permettre à une autre commune d’intégrer une Agglo. A partir de là, il n’y avait plus d’obstacle à l’entrée de cette petite ville dans Têt-Méditerranée. Trois ans plus tard, la loi étant toujours en vigueur, on oblige Cabestany à rejoindre l’Agglo. Une fois encore, en toute légalité. N’est-ce pas un merveilleux exercice de voltige ?
Le chant des sirènes a dû être d’une grande beauté pour que Saleilles quitte la communauté de communes Sud-Roussillon pour rejoindre le doux giron de l’Agglo ! Figurez-vous qu’à deux pas de Perpignan, sur le sol de Saleilles, donc à portée de main, gisait une pépite en terme de taxe professionnelle : la zone artisanale où se trouve notamment Calicéo, zone cofinancée en son temps par la communauté de communes Sud-Roussillon.
On semble en haut lieu se préoccuper du désintérêt grandissant des électeurs, et notamment des jeunes, pour la chose publique. Peut-être qu’en cherchant bien… »